Juste pour aujourd'hui, je reste calme et confiant.
Christophe Compère Maître-enseignant Reiki Usui
+32 (0)477/23.25.72
- Rien, selon les nihilistes.
Je les plains car la fin de vie doit leur être horrible. Je n'y crois pas. Il y a eu beaucoup trop de descriptions d'EMI, faites par suffisamment de personnes indépendantes pour que le fait qu'il y ait quelque chose après la mort soit crédible.
Pour info, une personne sur dix a expérimenté la sortie de corps. Cette expérience qui consiste à sortir de son corps, à "voler" au dessus de lui et de le voir de manière extérieure (sans pourtant expérimenter l'EMI dans sa globalité). Sept cent cinquante million de personnes! Donc, pour sûr, vous en connaissez au moins une.
- Le paradis ou l'enfer, selon les chrétiens.
Imaginer une telle fin éternelle me pose un problème. Car pour peu que ce soit la faute à pas de chance, tu te retrouves en enfer, sans appel. Par exemple, tu donnes une bonne clap sur le dos de ton camarade, il est déstabilisé, trébuche, tombe la tête sur le coin d'un meuble et meurt. Tu vas en prison, tu fais de mauvaises rencontres et tu fais de grosses bêtises, entraîné par les circonstances. Verdict? Enfer! Pour l'éternité...
Brrr, ça fait froid dans le dos. Et puis quel gâchis. Je n'y crois pas non plus.
- Les Taoïstes disent (si j'ai bien tout compris, ce qui m'étonnerait) que tu rejoins le grand tout et que tu t'y dilues comme une goutte qui tombe dans la mer. Je n'ai pas d'argument pour objecter mais cela signifierait que tu n'as qu'une seule vie pour tout vivre afin d'être prêt pour rejoindre le grand tout. Or, nous savons tous combien on peut encore être imparfait le jour de notre mort. Je n'y crois donc pas. En tout cas, pas à la fin de cette vie-ci.
- Les bouddhiste et les hindouistes disent qu'après la mort, il y a la vie, une autre vie. Après la mort, on sort de son vieux corps et on intègre le corps d'un fœtus d'une femme que l'on appellera maman. Je trouve l'idée séduisante. Cela a l’avantage de ne pas nous mettre la pression. Si tu n'y arrives pas dans cette vie-ci, pas de problème, tu pourras essayer à nouveau dans la vie suivante. Et que donc, la vie ne consiste qu'à expérimenter des culs-de-sac. Tu te dis : "Pour cette nouvelle vie, j'essaierais bien ça". Pour finir à ta mort en te disant : "Ben non, cette vie-là, c'était pas une bonne idée, je vais essayer autre chose." Et à force d'essayer, de vie en vie, l'expérimentation de divers chemins de vies, tu finis par trouver la bonne voie, celle du milieu, tu en es débarrassé de l'incessante ronde des réincarnations et tu peux atteindre le Nirvana. C'est une hypothèse qui a de la gueule. C'est donc en se "frottant" les uns au autres, que l'on expérimente la vie et qu'on s'assagit, comme ces pierres qui deviennent des galets rond car elles se sont frottées les unes aux autres dans le lit d'une rivière.
Il semble y avoir des failles dans cette théorie. Par exemple : Qui voudrait s'incarner dans une vie de misère? Nous voudrions tous choisir une vie facile et heureuse. Pour cela, ils rajoutent alors le concept de bons et mauvais points (le Karma, en gros). Si tu as vécu une belle vie et fait le bien autour de toi, tu pourras choisir une vie plus facile après ta mort. Si tu as fait de vilaines choses, tu vivras une vie plus difficile. Tu as ton libre arbitre mais tu devras assumer les conséquences de tes actes. Dans cette vie-ci ou dans la/les suivante(s). Par exemple, un homme bat sa femme, il a le choix de le faire ou pas. Mais à sa vie suivante, il devra se réincarner, par exemple en femme battue. Cela a un effet pervers très visible chez les hindous : Si tu es dans la merde, je m'en fous car c'est de ta faute, c'est que tu as fait quelque chose de mal dans ta vie précédente. Et donc, je ne vais pas t'aider à en sortir. C’est pourquoi ils ont tellement de mépris pour la caste des intouchables. Le concept est à affiner. Pour cela, on peut prendre la métaphore des jeux vidéos. Tu ne peux par commencer à jouer avec un personnage de niveau 4, si tu n'es pas d'abord passé par les niveaux 1, 2 et 3. Tu dois d'abord acquérir des compétences spécifiques avant de pouvoir te réincarner dans des vies plus complexes.
Un autre exemple m'a été donné via une publicité télévisuelle pour le Maroc. Un homme sort d'un bâtiment que l'on comprend être un aéroport portant dans ses mains une petite boîte blanche. Il rencontre des gens chaleureux, découvre le désert, la casbah, le couché de soleil sur la plage,… Et dans tout les plans, on voit cette boîte blanche se remplir d'une sorte de vapeur et se met à grandir. A la fin du spot, on le voit retourner à l'aéroport avec une grande boite blanche et croiser une femme avec une petite boite. La vie, c'est ça. On naît avec une petite âme, on expérimente diverses choses qui font grandir l'âme et on termine sa vie avec une âme plus grande. Sortir de l'aéroport équivaut à la naissance, repartir vers l'aéroport, à la mort. La mort n'est pas une fin mais le début d'un nouveau voyage, vers une nouvelle destination, dans une nouvelle vie. Une naissance dans un nouveau corps. On ne prend pas ses souvenirs ni son intelligence dans cette nouvelle vie, seulement soi, c'est à dire son âme.
La taille de ton âme conditionne la prochaine vie qui te sera offerte. Tu ne pourras choisir ta vie suivante que dans un panel de vies possibles qui sont en adéquation avec ton âme actuelle. Ce qui m'amène à la deuxième faille : Cette théorie ne permet pas l’accroissement de la population. Or c'est ce que nous observons. On pourrait rétorquer que pour les vrais jumeaux, il y a duplication de l'âme. Qu'il y a d'autres civilisations dans l'univers et que certaines, compatibles avec la nôtre, se dépeuplent, ce qui entraîne un jeu de vase communiquant. Et finalement, certaines âmes animales ayant atteint le stade ultime de leur évolution se voient le droit de se réincarner dans un humain. Et donc, on peut par là extrapoler dans les deux sens : Avant d'être des humains, nous étions des mammifères évolués et avant cela des mammifères simples, puis des oiseaux, des insectes, des bactéries, des virus, de la matière complexe, de la matière simple, de l'énergie. Et dans l'autre sens? Qu'y a-t-il après le Nirvana? Le plongeon dans le grand tout? Le paradis éternel? Les deux à la fois? Peut-être la possibilité de faire d'autres expériences de vies non-terrestre mais plus évoluées encore? Mais un moment, on aura fait le tour de la question. Selon moi, on ira certainement pas dans un paradis éternel tel qu'on le conçois généralement. Et pas tout de suite se diluer dans le grand tout. Selon moi, on devient des anges gardiens. D'abord ange gardien de petites âmes, puis d'âme plus conséquente pour terminer ange d'âmes supérieures. Et puis? Archanges : chef d'anges. D'abord petit chef, puis chef plus conséquent, puis chef d'anges supérieurs. Et puis? Il y a le concept de dévas chez les hindous, ce sont des sortes de dieux. D'abord de petit devas puis des devas plus conséquent pour finir deva majeur. Et puis? Là seulement, il y a l'intégration dans la "nébuleuse déiste", on intègre Dieu pour s'y dilué car on est prêt à le faire. Tout cela (l'univers, la vie, l'âme...) n'existe donc que pour cet unique but.