Surveille tes pensées, elles conditionnent qui tu es.

Un homme tenant un pantin par ses fils qui tient un pantin par ses fils qui...

Qui es-tu ? Si tu me réponds [Écris ici ton prénom et ton nom], je t’invite, avant de poursuivre la lecture de ce texte-ci, à lire le texte suivant sur le développement personnel, car cela te semblera plus clair quand j’écris que tu n’es pas ce corps physique, ni ce mental, ni ces émotions… Mais que tu es cet Esprit qui « contrôle » cette Âme (le mot contrôle n’est pas des plus adaptés, car, pour moi, l’Esprit et l’Âme sont partenaires et non subordonnés, mais le pouvoir décisionnaire revient, in fine, à l’Esprit, même si la gestion journalière est déléguée à l’Âme).

Le sujet ici est de t’inviter à prendre conscience de tes pensées car elles impactent qui tu es, physiquement. Pour cela, je t’invite, à des moments quelconques de la vie de tous les jours, à faire cet exercice de t’arrêter dans ta tâche actuelle et de demander à ta mémoire quelle a été la dernière pensée que ton mental a produite. Une fois cette information obtenue, je t’invite à te poser la question de savoir ce qui a amené ton mental à produire cette pensée, et normalement, tu obtiens une autre pensée. Et là, tu redemandes à ta mémoire d’où provient cette pensée et tu auras comme réponse encore une autre pensée et ainsi de suite jusqu’à ce que ta mémoire n’arrive plus à retrouver la cause ou que la cause est extérieure à toi. Cela donne par exemple :

...
Et son costume trop petit.
Tout comme celui du 25 avec son chien qui n’arrête pas d’aboyer toute la journée.
Et qu’elle fait cela rien que pour me pourrir la vie.
À croire qu’elle mange continuellement de la soupe à l’ail.
Tout comme son haleine.
Ils sont horribles.
Elle ferait mieux de s’occuper de ses cheveux.
Y a pas une semaine sans que je ne la voie devant ma porte.
Pingre comme elle est.
Elle doit sans doute avoir encore quelque chose à quémander.
C’est peut être la voisine du 31.
C’est pas le facteur, c’est pas son heure.
Qui cela peut-il bien être.
Tiens, j’ai cru entendre quelqu’un frapper à la porte.

À quoi cet exercice, de remonter le fil de tes pensées, peut-il bien être utile ?
Selon moi à :

  • Te rendre compte que le mental peut très bien générer des pensées de manière automatique en dehors de toutes volontés personnelles, si tu le laisses faire.
  • Que 80 % de ces pensées sont inutiles (et selon moi, cela monte à quasiment 100 % quand elles sont générées automatiquement).
  • Que 80 % de ces 80 % sont des pensées négatives (ce sont des comparaisons, des évaluations, des jugements, de la médisance, des critiques, des reproches, des craintes pour le futur, des remords pour le passé, des diagnostics : C'est bien ou c'est mal ? C'est bon, c'est mauvais ? c'est beau, c'est laid ? Gentil ou méchant ? Correcte ou incorrecte ? Juste ou injuste ? Etc).
  • Te rendre compte que tu n’es pas ce mental et qu’il n’est pas toi. Tu peux l’observer faire, comme on regarde un jeune enfant faire le pitre.
  • Te rendre compte qu’il est bien normal d’avoir des pensées qui viennent. Le but étant alors de ne pas les éliminer mais bien de les illuminer. C'est à dire, de les mettre dans la lumière, afin de mieux pouvoir les observer et ensuite de se rappeler que tu as le choix : Soit tu suis cette pensée là où elle t’emmène, soit tu la laisses passer tranquillement comme un nuage dans le ciel et reviens ici et maintenant.
  • Et ainsi à te rendre compte qu’à tout moment, tu peux l’interrompre sans que cela n’ait d’impacts négatifs sur ce qui tu es.

Faire cet exercice fréquemment, plusieurs fois par jour, pendant plusieurs semaines, permet de se rendre compte qu’il est statistiquement observable que c’est les mêmes sujets qui reviennent, les même histoires, les même schémas mentaux (les mêmes blessures?). Catégoriser ces schémas, les noter, est très utile car cela nous permet de mieux comprendre qui nous sommes (et est la première étape vers la résolution de ces blessures sous-jacentes).

Ensuite, je t’invite à faire l’exercice suivant : Pendant toute une journée, entraîne-toi à n’avoir que des pensées négatives. Vas-y, lâche-toi. Sois mordant.e, acide, critique (vertement), juge, dévalorise, médis, évalue, alimente tes craintes, tes remords, tes regrets, tes sarcasmes. Fais cela au sujet des autres mais aussi à ton propre égard. Et en fin de journée prends du temps pour ressentir ce que cela fait au niveaux de tes émotions, quelles sont-elles ? Et avec quelle intensité sont-elles présentes en toi ? Puis, passe quelques jours pour revenir à un état émotionnel stable et normal et ensuite pendant toute une journée, entraîne-toi à n’avoir que des pensées positives (et là, quelque chose me dit que cela va être nettement plus dur…). De la gratitude, de la joie, de la beauté, des compliments, de la bienveillance, de la compassion, de l’amour. Fais cela au sujet des autres mais aussi à ton propre égard. Et en fin de journée prends du temps pour ressentir ce que cela fait au niveaux des émotions, quelles sont-elles ? Avec quelle intensité sont-elles présentes en toi ? Arrives-tu à la même conclusion que moi ? Les pensées ont un impact sur les émotions (en tout cas, c’est mon expérience, et c’est ce que j’en ai conclu).

Ensuite, mais dans le même temps, dans le même exercice, au moment où tu pratiques ton introspection pour savoir quels sont les émotions présentes (quand tu as eu des pensées négatives et quand tu as eu des pensées positives), je t’invite à observer quel est ton état énergétique, ton état d’alignement, ta vibration, à ce moment-là. Si pour toi, cette question est difficile à répondre, simplement poses-toi la question de savoir comment tu te sens ? En pleine forme, ou complètement à plat ? (Indépendamment des événements qui auraient pu avoir jalonnés ta journée et auraient pu t’influencer dans un sens ou dans un autre, bien sûr). Moi, j’ai remarqué que statistiquement (j’ai fait cet exercice plusieurs fois, afin de bien m’assurer de ne pas me tromper) j’étais plus en forme les jours de pensées positives que les jours de pensées négatives.

Et finalement, en pratiquant ton introspection de fin de journée, écoute ton corps, tout ton corps, pour découvrir s’il y a des blocages, des tensions, des nœuds ou si le corps est en état « zen », fluide, transparent à l’intérieur. Moi, ce que j’ai découvert, c’est que mon corps était plus tendu, stressé, noué les jours négatifs que les jours positifs.

Tout ceci pour dire que tu peux exercer ta volonté sur ton mental afin qu’il génère les pensées que tu décides d’avoir et que cela va influencer tous tes corps de l’Âme. Un peu comme si tu étais un marionnettiste, que tu tends ton bras au bout duquel il y a une croix en bois sous laquelle pendent des fils auxquels est accroché un pantin, ton mental. Que tu peux lui faire faire ce que tu veux. Mais que ce pantin a lui aussi un bras allongé au bout duquel se trouve une croix en bois sous laquelle pendent des fils auxquels est accroché un pantin, ton corps astral (émotionnel). Et qu’il peut lui faire faire ce qu’il veut. Et que ce pantin a également un bras allongé au bout duquel se trouve une croix en bois sous laquelle pendent des fils auxquels est accroché un pantin, ton corps éthérique (énergétique). Et qu’il peut lui faire faire ce qu’il veut. Et que ce pantin a finalement un bras allongé au bout duquel se trouve une croix en bois sous laquelle pendent des fils auxquels est accroché un pantin, ton corps physique. Et qu’il peut lui faire faire ce qu’il veut (par exemple tomber malade…).
Les maladies, que notre corps exprime, sont parfois (souvent ? Toujours ?) issues de blocages énergétiques créés par des émotions refoulées qui sont issues de nos pensées générées par notre mental que nous avons laissé fonctionner inconsciemment.

Surveille tes pensées, elles conditionnent qui tu es.