Les trois cerveaux

Une radio d'une femme, le cerveau, le coeur et les intestins sont en sur-brillances

Neurologiquement parlant, nous n’avons pas un cerveau mais trois. La science a récemment découvert qu’outre dans notre tête, nous avons des neurones dans le ventre et dans le cœur, et un bon paquet en plus. Si nous commençons à avoir une idée de ce qui se passe dans la boîte crânienne, siège du mental, où est traité les influx nerveux provenant de nos sens conventionnels (la peau pour le toucher, les yeux pour la vue, les oreilles pour l’ouïe, le nez pour l’odorat, la langue pour le goût…), où sont traités ces informations afin de nous permettre de conceptualiser l’environnement qui nous entoure, nous sommes encore loin de savoir à quoi servent les neurones du ventre et ceux du cœur alors qu’il est dit qu’il y a autant de neurones dans notre ventre que dans le crâne d’un chien, c’est à dire beaucoup.

Pour commencer, le cerveau du ventre. Outre le fait qu’il soit en étroite communication avec le cerveau de la tête et lui remonte toutes les informations provenant du ventre, il reçoit et transmet aussi les informations provenant de la tête (d’où l’estomac noué par le stress). Il a également la capacité de décrypter les informations provenant de la flore intestinale. En effet, cette dernière, qui a trois missions principales :

  • La découpe de molécules nutritives trop grandes à assimiler par nous.
  • La rétention de l’eau.
  • L’immunité.
peut à tout moment produire des molécules qui sont captées par les capteurs du cerveau du ventre et décryptées par ce dernier. Si la flore est dans un mauvais état, elle envoie des signaux chimiques spécifiques qui sont interprétés par le cerveau du ventre. L’information est traitée par lui puis envoyée au cerveau de la tête pour conscientisation si nécessaire. Ce processus pouvant être généralisé à l’ensemble des organes du système digestif. De là, la nausée, l’écœurement, la satiété…
Si tu décides de changer d’alimentation en faisant un régime, tu affames puis détruis la flore intestinale habituée à ton régime précédent, ce qui la stresse. Elle va donc émettre des informations chimiques en ce sens qui seront comprises par le cerveau du ventre, traitées et le résultat envoyé au cerveau de la tête. Et là, sans que tu ne comprennes vraiment pourquoi tu as une fringale pour un certain type d’aliments, ceux dont a besoin ta flore mourante. Changer d’alimentation ne peut pas se faire brusquement mais en douceur afin qu’une nouvelle flore puisse gentiment se développer et remplacer l’ancienne.
Le cerveau du ventre est également le siège des émotions. C’est dans ces neurones que circulent la joie, la peur, la passion, la colère, l’envie, la tristesse. Certes la représentation des événements responsables de ces émotions se fait dans la tête, mais l’expression des émotions proprement-dites se passe dans le cerveau du ventre et se ressent dans les organes de la digestion.
Notre cerveau du ventre a également une autre capacité, moins accessible, celle de ressentir. En entrant dans une pièce, vous pouvez ressentir qu’il y fait bon vivre, sans savoir pourquoi, juste une impression. De même quand on entre dans une vieille église, on ressent une grande paix, dans un hôpital, la douleur, chez Ikea, l’envie d’acheter. Un réseau d’informations subtiles (entre autres, des égrégores) est perçu par le cerveau du ventre, traité par lui puis envoyé au cerveau de la tête comme étant une impression diffuse. Prendre attention à ces impressions permet de développer sa sensibilité à leurs sujets et de s’ouvrir à une quantité importante d’informations subtiles.

Le cerveau du cœur, lui, est spécialité dans les liens. Principalement affectifs. Les relations, bonnes ou mauvaises que tu crées avec autrui seront traitées par ce cerveau. Et cela, très étrangement, sans que la notion d’espace soit impliquée. Qui n’a pas déjà pensé à quelqu’un puis entendant son téléphone sonner, voit que c’est cette personne qui appelle ? En fait, c’est le contraire, votre ami(e) prend son téléphone avec l’intention de vous appeler et c’est cette intention que vous ressentez au niveau du cerveau du cœur puis envoyé au cerveau de la tête avant que le téléphone ne sonne. Le cerveau du cœur a une immense capacité à percevoir l’intention, bonne ou mauvaise, d’autrui, même à distance. Être capable d’entendre le ressenti « Hum, ce gars-là, il n’est pas net ! » vous évitera bien des problèmes. D’un autre côté, au plus on est proche de quelqu’un au plus le lien du cœur est fort et au plus on peut percevoir ce que l’autre ressent. Car les deux cerveaux du cœur vibrent en harmonie. Et d’en arriver, par exemple à dire, soi-même, avant l’autre, ce qu’il/elle avait l’intention de dire.

Il est important de développer ces deux cerveaux car ils sont des récepteurs puissants à un monde subtil auquel le cerveau de la tête ne peut pas accéder. Beaucoup de gens me disent « ton truc, je n’y crois pas, c’est de la foutaise... » en parlant du Reiki ou autres choses du même genre. Et là je leur dis qu’ils ont raison de ne pas y croire car ils sont convaincus que cela ne fonctionne pas, trop présents qu’ils sont dans leur cerveau de tête. Cette conviction est le seul obstacle qui pourrait faire en sorte que cela fonctionne. Mais, hélas, ils sont trop dans leur cerveau de tête et pas assez dans leurs deux autres cerveaux. Vouloir les convaincre en argumentant est inutile car l’argumentation s’adresse au cerveau de la tête alors que c’est avec leur cerveaux du ventre et du cœur qu’ils doivent comprendre. Malheureusement, ces cerveaux ne sont pas sensibles à la parole.